Finance et Diplomatie dans le Levant: Un recueil d’articles sur l’histoire financière et diplomatique ottomane


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Keçeci S. (Editör), Bilge S. M. (Editör)

Kitabevi Yayınları, İstanbul, 2024

  • Yayın Türü: Kitap / Araştırma Kitabı
  • Basım Tarihi: 2024
  • Yayınevi: Kitabevi Yayınları
  • Basıldığı Şehir: İstanbul
  • Dokuz Eylül Üniversitesi Adresli: Evet

Özet

Ces articles ont été écrits par Onnik Jamgocyan dans diverses revues académiques entre 1990 et 1995. En les regroupant dans la présente publication, notre objectif est de mettre en lumière quelques sujets de l’histoire financière de l’Empire ottoman entre les XVIIIe et la première moitié du XIXe siècle, et faciliter l’accès de ces sources à nos chercheurs et historiens. Au cours de ses études universitaires, Jamgocyan a eu l’occasion de mener des recherches dans les archives et les bibliothèques de Paris, Venise, Stockholm, Londres, Istanbul et Trieste. Il a ainsi utilisé des sources inédites ou très peu exploitées en français, en vénitien, en italien, en arménien, en anglais, en ottoman et en latin. L’un des derniers disciples de Fernand Braudel, Jamgocyan soutint une thèse de Doctorat en Sorbonne en 1988, sur “Les Finances de l’Empire ottoman et les Financiers de Constantinople de 1650 à 1853”, sous la direction d’un grand historien, le Professeur Jean-Claude Perrot, et sous la présidence du Professeur Robert Mantran, le maître incontesté des études ottomanes de l’époque. Ses travaux scientifiques lui valurent d’être nommé au grade de chevalier dans l’Ordre National des Arts et des Lettres par la République Française en 1993, et l’obtention, en 2011, du Diplôme d’Habilitation à Diriger des Recherches (H.D.R.) à l’EHESS, sous la direction de Hamit Bozarslan, et sous la présidence du Professeur François Georgeon. Les études de Jamgocyan mettent l’accent sur l’histoire économique ottomane, et attirent l’attention sur des périodes très intéressantes, et d’une grande importance de l’histoire de cet empire. Parmi celles-ci, la place d’Istanbul, la capitale des Sultans, dans la chaîne d’approvisionnement de la seconde moitié du XVIIIe siècle jusqu’au début du XIXe siècle, la perception de la Révolution française dans la capitale ottomane, le déclin de l’intensité du commerce français en Méditerranée orientale et ce à la veille de la Révolution française. Ses travaux contiennent des détails rarement rencontrés dans l’histoire sociale et économique ottomane. Jamgocyan comble dans une certaine mesure les lacunes de la littérature en mentionnant directement certaines des figures éminentes de la diplomatie européenne ainsi que les amiras, sarafs et financiers arméniens qui ont occupé une place remarquable dans l’histoire économique ottomane. On retient notamment son article sur les Serpos, une famille financière arménienne très influente au XVIIIe siècle, dont l’ancêtre a été Saraf Bachi et Bazarguian Bachi de sept Grand Vizirs entre les années 1720 et 1754. De même l’article sur I. M. d’Ohsson, largement cité dans l’histoire de la diplomatie ottomane, et celui sur Meguerditch Amira Djézaïrlian, une figure brillante du règne du Sultan Abdul- Médjid. Gérard Dédéyan, Professeur émérite d’Histoire à l’Université Montpellier III et Académicien, préfacier de l’ouvrage La Fin de l’Arménie ottomane d’Onnik Jamgocyan, signale “une science sans faille” de l’auteur. Les éditeurs de ce recueil d’articles d’Onnik Jamgocyan veulent à leur tour témoigner de leur estime à ce grand historien au service de la paix et de l’amitié entre les peuples.